4 janv. 2020

Le journal LIBERATION chez les coulonneux axonais

Photographie Martin COLOMBET pour LIBERATION.

 
Dans son édition du 24 décembre dernier, le quotidien national, le journal LIBERATION publie un article très intéressant sur la colombophilie. Un article à lire et à relire, qui nous concerne au premier chef, puisque que l’auteur Romain BOULHO, s’est déplacé dans l’Aisne.
 

Les personnages sont bien connus, il s’agit de Jean-Francois BRYET, Ludovic CLIQUOT et Frédéric JACQUES. Aurélien GALL intervient également.


Quelques extraits :


Jean-François (BRYET) est un colombophile, un éleveur de pigeons voyageurs, et c’est tout un monde qui resurgit quand il ouvre sa porte. Un monde agrafé à la France populaire du Nord, fomenté dans les entrailles des mines de la deuxième révolution industrielle, quand les forçats de la houille se sont mis à jouer aux pigeons «pour s’évader».




A un jet de départementale sévit un autre coulonneux. Frédéric Jacques, grand gaillard qui agite ses mains énormes et prépare des tisanes à ses pigeons – «avec du thym, du laurier, de l’ortie…» –, tète une cigarette dans l’herbe tourbeuse de son jardin, à Frières-Faillouël. Le bonhomme de 56 ans, gouaille au bec, est cheminot. Il est tombé dans la colombophilie il y a quarante ans, entraîné par son compère de Tergnier. «Dans le temps, on avait des voitures puissantes avec Jeannot, tu vois. On réparait les bagnoles dans le garage. Et puis il y avait les pigeons juste là, quoi.»

Pour le coulonneux, qui demeure à Neuville-sur-Ailette (Ludovic CLIQUOT), près de Laon, les résultats dépendent surtout de la motivation de l’éleveur. «Quand vous faites les choses normalement la semaine mais sans avoir la gnaque, il ne se passe rien le week-end. Il faut mettre un peu d’émotions.» Lesquelles ? «L’affect, parce qu’on est attaché à nos pigeons, on n’a pas envie de les perdre. Et puis la gagne.»

 
L’intégralité de l’article : ici

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